Lecture 1 : Romains 5, 12.15b.17-19.20b-21
Psaume : Ps 39 (40), 7-8a, 8b-9, 10, 17
Évangile : Luc 12, 35-38
1. Contexte théologique : la surabondance de la grâce
Saint Paul nous présente un contraste saisissant entre Adam et le Christ. Par Adam, le péché est entré dans le monde, entraînant la mort. Par le Christ, la grâce est venue, surabondante, gratuite, vivifiante.
« Là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé. » (Rm 5, 20)
Clé de lecture : Ce passage ne minimise pas le péché, mais magnifie la puissance rédemptrice du Christ. Il nous invite à ne pas rester figés dans la culpabilité, mais à accueillir la grâce comme une dynamique de transformation.
2. L’Évangile : une vigilance active
Jésus nous exhorte à être « comme des gens qui attendent leur maître », avec la lampe allumée et les reins ceints.
« Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. » (Lc 12, 37)
Clé de lecture : La vigilance chrétienne n’est pas une attente passive, mais une disponibilité active. Elle s’incarne dans la prière, le service, la charité, et la fidélité dans les petites choses.
3. Application spirituelle : vivre dans l’attente féconde
- La lampe allumée : c’est la foi vivante, nourrie par la prière et les œuvres.
- Les reins ceints : c’est la disposition à agir, à servir, à aimer.
- L’attente du maître : c’est l’espérance, non pas dans la peur du jugement, mais dans la joie de la rencontre.
4. Prière finale
Seigneur Jésus, Donne-moi la grâce d’une vigilance joyeuse, Que ma foi soit lumière, Que mes mains soient prêtes à servir, Que mon cœur soit tourné vers ta venue. Que chaque œuvre de charité soit une lampe allumée, Témoignant de ta grâce surabondante. Amen.
